Témoignages

Sylvie Hamon, accompagnatrice-répit

Philippe Leblanc-Hamel, proche aidant

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Mireille, proche aidante

 

En février dernier, ma vie a basculée. Mon époux s’est retrouvé à demi paralysé suite à un AVC et après cinq mois d’hospitalisation, il habite désormais dans une résidence intermédiaire. Durant son séjour à l’hôpital, je suis devenue proche aidante et je l’ai accompagné du mieux que j’ai pu. Et voilà que je me retrouve seule dans notre appartement avec tout ce que cela implique physiquement, émotivement et matériellement.

Désemparée, j’ai besoin d’aide. C’est alors que j’entends parler de la Maison soutien aux aidants. Le mot MAISON m’a tout de suite interpellé ; une maison signifie pour moi intimité et chaleur humaine. Viennent ensuite les mots SOUTIEN AUX AIDANTS. J’ai trouvé le bon endroit, quel cadeau! Je prends aussitôt un rendez-vous pour rencontrer un intervenant psychosocial. J’ai trouvé de l’écoute, du respect, de la disponibilité et de l’ouverture. Je suis invitée à participer à des ateliers avec d’autres personnes vivant aussi des situations difficiles et similaires. Les échanges entre les aidants m’apportent du soutien. Je ne suis plus seule…

Sortir de la solitude, déjà augmentée par le confinement lié à la pandémie, me fait le plus grand bien. Et les thèmes abordés en toute simplicité par les animateurs m’aident à me prendre en main et à me sortir du sentiment d’impuissance que je vis à ce moment-ci. Les mots : deuil, épuisement, culpabilité, solitude, anxiété  et autres, ont un espace pour se faire entendre…

(…) Pour la majorité d’entre nous, c’est une première expérience comme proche aidant(e). Cela suppose beaucoup d’émotions, d’interrogations et de désarroi. C’est pourquoi cet organisme est si important. Je le qualifie de service essentiel. Merci beaucoup à toute l’équipe et particulièrement à Nancy et Stéphane!